Vitrage et choc thermique : comment expliquer le bris thermique ?

Fenêtres
Publié le 24/09/2020
Vitrage et choc thermique : comment expliquer le bris thermique ?

Dans une écrasante majorité des cas, le bris d’un vitrage résulte d’un choc violent (la chute d’un objet lourd, un courant d’air, l’impact d’un projectile sur la vitre lancé de l’extérieur…). Le bris thermique – occasionné par un choc thermique – s’est considérablement raréfié grâce aux avancées technologiques intégrées aux modes de fabrication. Toutefois, voir la vitre de ses fenêtres se briser à cause de variations thermiques importantes peut encore survenir. Comment expliquer la casse thermique ? Comment limiter le risque de bris par choc thermique en prenant quelques précautions ? Le point avec votre spécialiste Lorenove. 


Comprendre le phénomène de bris thermique 

Changer vos fenêtres peut vous faire réaliser une économie d’énergie allant jusqu’à 25 % en maison individuelle. Remplacer d’anciennes menuiseries diminue considérablement les factures de chauffage, mais représente aussi un coût financier. Un investissement que vous ne voudriez pas voir voler en éclat au premier pic de chaleur ou à la première vague de froid. Rien de plus légitime ! Tout d’abord, rassurez-vous, la casse thermique reste peu fréquente aujourd’hui. Les nouvelles techniques de fabrication du verre contribuent à limiter le risque. 

Le verre est un matériau qui réagit aux températures. Il peut se dilater en cas de chaleur ou se contracter en cas de froid. La plupart du temps, la structure de la fenêtre et le vitrage « absorbent » ces contraintes. Toutefois, un vitrage soumis à des différences de températures extrêmes – supérieures à 30 degrés Celsius – subit de fortes tensions internes, pouvant entraîner, dans certains cas, une cassure du verre, à l’endroit où celui-ci est le plus fragile (souvent au bord du cadre). 

Ce bris est aisément reconnaissable à sa forme très atypique : la cassure fend la vitre en dessinant une « vague ». Si une partie de la surface reste froide dans une zone ombragée, et qu’une autre partie du vitrage chauffe au soleil, cela renforce les tensions et favorise la fracture thermique. La fissure due à un choc thermique n’est pas liée à un défaut de fabrication des fenêtres. 


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Limiter le risque de bris thermique en adoptant de bons réflexes 

Certains vitrages comme le verre trempé ou le verre teinté se montrent particulièrement résistants aux très fortes variations de température. Ainsi, le verre trempé résiste à des écarts de 100 à 200 degrés. Sans recourir à ces vitrages spécifiques, adopter des gestes simples permet de limiter le risque de bris thermique : 

  • Éviter de placer des sources de chaleur (radiateurs) ou de fraîcheur (climatiseurs) à proximité des fenêtres ou de diriger l’air froid ou chaud directement sur les surfaces vitrées
  • Prévoir un intervalle de 40 mm entre le vitrage et les stores ou tentures 
  • Dans la mesure du possible, n’installez pas de meubles imposants comme une armoire, une commode ou un canapé devant le vitrage
  • Éviter d’ouvrir à moitié vos volets roulants ou vos stores lorsque les écarts de température entre intérieur et extérieur sont importants
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