Diagnostic de Performance Energétique

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Publié le 24/01/2017
Diagnostic de Performance Energétique

Vive l’efficacité énergétique


Depuis 20 ans, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de près de 40 %, alors même que nous devrions diviser notre empreinte carbone par 4 d’ici à 2050. N’y a-t-il pas là une grave contradiction ? Si l’on ajoute que les projections à cet horizon de 2050 font état du doublement de la demande mondiale d’énergie, cela ressemble presque à chercher la quadrature du cercle.
Il est cependant possible de réduire la consommation d’énergie en mettant en oeuvre des solutions qui permettent de faire plus et mieux avec moins de ressources. C’est la notion d’efficacité énergétique, qui consiste à optimiser l’énergie consommée par rapport à celle produite.
Cela commence « tout simplement » par la chasse aux gaspillages, bien sûr, et se poursuit par l’élimination des défauts d’isolation thermique, la régulation et l’optimisation énergétique des équipements techniques, etc…
Nous avons aujourd’hui les moyens techniques et technologiques d’une meilleure gestion de l’énergie. Nous devons les utiliser, tout en changeant nos habitudes de consommation.

En 2030 :
  • la demande d’électricité sera de 76 % supérieure à ce qu’elle était en 2007,
  • la Chine et l’Inde représenteront plus de 50 % de la demande d’énergie supplémentaire,
  • sur plus de 8 milliards d’habitants de la planète, 60 % habiteront dans les villes,
  • les véhicules électriques représenteront 60 % des ventes de véhicules individuels.

Sources : www.donnees-environnement.com


DPE : le dispositif double effet


Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) s’inscrit dans un ensemble de mesures dont l’objectif est de limiter les conséquences financières de la hausse des coûts de l’énergie dans le budget des ménages, tout en préservant l’environnement.
Le DPE participe concrètement à l’information de l’acheteur ou du locataire d’un bien immobilier en lui permettant de mesurer l’impact de ses choix d’énergie sur l’effet de serre, tout en évaluant sa facture énergétique.


Question d’étiquettes


Le DPE porte notamment sur l’examen des points suivants :
  • les caractéristiques du logement (surface, orientation, murs, fenêtres, matériaux, etc…), le descriptif des équipements (de chauffage, d’eau chaude sanitaire, de refroidissement, de ventilation…),
  • la valeur isolante du bien,
  • la consommation d’énergie (réelle, sur la base de factures, ou estimée, dans le cadre d’une utilisation standard),
  • le taux d’émissions de gaz à effet de serre.
Deux étiquettes comportant chacune 7 classes (de A, indiquant la meilleure performance, à G, correspondant à la moins bonne), comparables à ce qui existe pour l’électroménager ou l’automobile, facilitent la lecture du DPE :

 

Information, sensibilisation, recommandations


Tout en informant le futur locataire ou le futur propriétaire sur la consommation énergétique du bien, et en le sensibilisant aux conséquences de sa consommation énergétique sur le climat de la planète, le DPE lui donne aussi des conseils et des recommandations sur les mesures les plus efficaces pour économiser l’énergie.

Obligatoire

Sauf exception, le DPE est obligatoire lors de la vente ou de la location d’un logement ou d’un bâtiment d’habitation. Sauf cas particuliers, un DPE est valable 10 ans. (Plus d’informations sur les cas particuliers sur www.developpement-durable.gouv.fr)


Crédit d’impôt

Lorsqu’un DPE est réalisé dans des circonstances où il n’est pas obligatoire, les dépenses engagées ouvrent droit à un crédit d’impôt de 50 %*.
*Sous réserve de la Loi de Finance en vigueur.


Professionnels certifiés

Le DPE du bien est à la charge du propriétaire. Il incombe à celui-ci de faire établir le diagnostic par un professionnel indépendant (thermicien ou diagnostiqueur immobilier) et certifié.


Objectif 2050

En France, quelques 30 millions de logements sont considérés comme « énergivores » (plus de 240 kWh/m2/an) et doivent être rénovés.
Selon les objectifs fixés par le Grenelle Environnement, le parc de logements devrait
tendre vers le niveau B de « l’étiquette énergie »
(voir graphique) en 2050, soit une consommation énergétique de 50 à 90 kWh/m2/an.
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